« LE DOPAGE NE PEUT PAS DISPARAITRE DU CYCLISME »

Publié le par COACH

Voici un extrait d'une interview d'Eric Leblacher, ancien coureur professionnel qui a arrété sa carrière en 2006.

Cinq ans après tes débuts chez les pros, ta perception du milieu a-t-elle changé ?
J’ai le même rêve, je n’ai pas été déçu. Je ne suis pas aigri du tout. Je l’aurais été si j’avais arrêté l’an dernier, quand j’ai été viré du Crédit Agricole (son contrat n’a pas été reconduit, ndlr)
Le dopage me touche forcément quand je suis largué sur certaines courses. Mais pas de près car cela ne m’a pas empêché de gagner des courses si j’en avais la possibilité. Sur les courses du plateau français, tu peux gagner sans charger. Et je pense qu’il y a zéro dopage à Bessèges, au Tour de l’Ain, etc… Il ne faut pas se leurrer : si tu ne peux pas t’exprimer là, c’est que t’as pas la patte.
Le dopage ne me touche pas d’aussi près que Sandy Casar qui fait 6e du Giro. Ceci dit, même si cela a diminué en France, on en parle toujours autant ! Nous en parlons tout le temps à table. Le moindre mec qui fait une performance est soupçonné, même moi à Bessèges. Je crois toujours qu’on peut gagner une étape de la Vuelta en étant propre.
Je suis sûr d’une chose : le dopage ne sera jamais éradiqué dans le vélo. C’est impossible.

 

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L
<br /> <br /> la classe ! un gars simple qui a su conserver un très bon niveau <br /> <br /> <br /> sportivement ^^<br /> <br /> <br /> <br />
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